BIO :

Un large sourire et un enthousiasme contagieux, Fania Niang est une chanteuse et musicienne, auteur, compositeur et interprète d'origine sénégalaise.
Fania a très vite attrappé le virus de la musique qui lui a été transmis par ses parents.
Sa mère était percussioniste, chorégraphe et danseuse. Fania se souvient avec tendresse des moments où elle l’ admirait en train de chanter, tout en improvisant une mélodie sur ses calebasses.
Dans son nouvel album, “Silmakha”, le morceau “ Trio” rend hommage à sa mère, “princesse au clan des griots”. Fania a naturellement reçu le don de raconter des histoires, vraies et touchantes, comme elle.

Enfant d'un village soninké situé à 400 km de Dakar, elle a voyagé aux quatre coins du monde, avec dans ses bagages, une envie insatiable de musique, de nouvelles rencontres et de nouvelles sonorités. Le temps n'a eu aucune prise sur cette femme qui pourrait être votre soeur, votre mère ou votre fille, peut-être est-elle tout cela à la fois d’ailleurs, car au gré des chansons que Fania offre sur "Silmakha", on la découvre sous un jour chaque fois différent: roots, sensible, rêveuse, mystérieuse et toujours authentique. Fania, incontestablement une artiste libre, qui chante à la fois en wolof, en peul, en soninké, en malinké, en français ou en anglais.

A travers sa musique et ses voyages, Fania a appris à défaire les noeuds de son cordon, comme elle le raconte si joliment dans le magnifique petit poème qui ouvre son album. Défaire les noeuds et plonger son public dans son univers. Dès les premières notes de "Silmakha", Fania nous invite dans une aventure musicale acoustique, chaleureuse, multicolore, et passionnée.
Avec le temps, Fania a gagné de la vitesse pour défaire les noeuds, voler de ses propres ailes et vivre des expériences inédites. C'est dans ce contexte qu'elle est arrivée à Paris dans les années 80 et qu'elle a rencontré Jean-François Bizot, Roi de l'underground, fondateur d' Actuel, Radio Nova et Nova Magazine, il lui a donné l'envie d'aller au bout de ses rêves, de faire ce pourquoi elle est née: la musique. Jean-Paul Goude a lui aussi flashé sur Fania.
Elle deviendra son mannequin, et d'un Jean-Paul à un autre, il n'y a qu'un nom : Gaultier, avec lequel Fania a travaillé pendant 3 ans. Ensuite, elle a collaboré avec des groupes comme les frères Touré Kunda, pionniers des musiques africaines en France à la fin des années 70, ou encore Kaoma, le groupe phare de la Lambada dans les années 90 avec plus de 14 millions d'’albums vendus.

Aujourd'hui, Fania a 3 albums solos à son actif, "Sopi" sorti en 2000, "Naturel" en 2004, le petit dernier, « Silmakha » qui signifie « aveugle » en wolof a été produit au sein de son propre label : Passion Music et distribué par Abeille Musique. Dans "Silmakha", Fania se met dans la peau d'une non-voyante qui redécouvre le monde, les gens, qui se pose des questions sur le sens de la vie et qui rêve de paix.
Laissez vous guider, Fania vous ouvre son coeur et demande simplement: "s'il vous plaît, est-ce que vous pouvez me faire traverser?"
Elle a une manière singulière de poser sa voix qui rappelle la fragilité de Nina Simone, on s’entend tout particulièrement dans l'envoûtant et délicieux morceau "Ma robe noire" dont l'étoffe faite de velours et les jupons empillés cachent les mille et unes ressources de la Femme.
Toujours bien entourée, Fania a collaboré avec l’auteur Richelle Dassin, et des musiciens renommés tels que les guitaristes François Lassere, Fadjala Diawara, Gérald Toto sans oublier Ali Boulo Santo à la cora, ou encore Ignace Fofana à la basse, le batteur Papis Diongue et l’accordéoniste Fixi du groupe Java, entre autres. Silmakha est la bande originale de vos pensées positives et vous donnera envie de retrouver Fania au plus vite sur scène.
Patience, c'est pour bientôt...

Aline Afanoukoé
Radio Nova

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